De nos jours, on entend beaucoup parler du freelance par son succès, ce terme est en effet de plus en plus employé, mais que veut-il dire ? Et comment devenir freelance ? Si vous souhaitez vous lancer, mais que vous vous posez des questions, nous vous expliquons tout dans cet article pour que vous soyez un expert en la matière !
Que signifie être en freelance ?
Ce terme venant de l’anglais est aujourd’hui entré dans le langage courant, il veut tout simplement dire être un professionnel indépendant et dans ce cas il s’agit d’une indépendance dans le travail :
- Travailler pour son propre compte (contrairement à un salarié sous contrat (CDD, CDI, apprentissage …)
- Ne pas avoir de patron
- Ne pas avoir de salariés
Qui peut se lancer en tant que freelance ?
Eh bien dans le fond, tout le monde peut devenir freelance, puisque les indépendants sont présents dans de nombreux secteurs d’activité, le libéral, l’artisanat…
Voici une liste de quelques-uns des métiers exerçables en freelance :
- UX design
- Graphiste
- Community manager
- DRH
- Consultant
- Traducteur
- Coach
- Consultant SEA/SEO
- Photographe
Les possibilités et les appellations sont très nombreuses.
Quel statut choisir en freelance ?
Pour devenir freelance, il faut choisir un statut juridique afin d’être dans la légalité, puisqu’être indépendant n’en est pas un en soi.
Mais alors lequel choisir ?
Tout dépendra de votre projet, de vos besoins, notamment pour la protection de votre patrimoine personnel. Plusieurs choix de statuts juridiques sont possibles entre une entreprise individuelle ou une société qui présente des spécificités qui leur sont propres.
1. L’auto-entreprise
L’auto-entreprise ou micro-entreprise est le régime le plus prisé par son accessibilité et sa simplicité. Sous ce statut juridique, il est possible d’exercer plusieurs activités, mais sous un plafonnement du chiffre d’affaires.
Si vous voulez plus d’informations sur les modalités de l’auto-entreprise vous pouvez toujours consulter nos autres articles sur ce sujet : “Qu’est-ce qu’une auto-entreprise ?” et “Comment devenir auto-entrepreneur ?”
2. La SASU/SAS
La SAS (société par actions simplifiées) et la SASU (société par actions simplifiées unipersonnelle) sont caractérisées par une personne morale, et permettent de garantir la sécurité de votre patrimoine personnel, grâce à une distinction des biens personnels et de votre entreprise, ce qui vous protège en cas de faillite puisque vous êtes assimilé comme salarié. De plus, concernant les dividendes, elles ne sont pas touchées par les cotisations sociales.
3. L’EI
L’EI est une forme plus simplifiée d’entreprise qui ne nécessite ni de capital, ni de rédaction de statut, avec une comptabilité allégée ainsi qu’un moindre coût.
4. L’EURL/SARL
L’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) et la SARL (société à responsabilité limitée) sont considérées comme des personnes morales et ne nécessitent pas de capital social minimum. L’avantage de ces statuts juridiques est que le patrimoine personnel du freelance ne peut être impacté en cas de faillite. Si vous optez pour une SARL, une association est possible de 1 à 100 associés. En revanche, la création d’une EURL ne permet pas l’association.
Comment devenir freelance ?
Afin de vous préparer au mieux si vous faites le choix de vous lancer en tant qu’indépendant, voici les 6 étapes qui vous aideront à y voir plus clair ! ?
Étape N°1 : Choisir votre projet
Si vous décidez de devenir freelance, la première chose à faire est de vous trouver un projet, un secteur d’activité. En il faut un minimum de compétence dans le domaine que vous aurez choisi.
Étape N°2 : Évaluer le marché du travail et faire un business plan
Faire une étude de marché : une fois votre projet trouvé, vous devez connaître le secteur dans lequel vous projetez de travailler. Afin de vous préparer au mieux et mener à bien votre projet et éviter la faillite. Il est donc nécessaire d’évaluer la concurrence pour pouvoir vous démarquer et proposer un service unique et à la fois recherché, les tarifs pratiqués, les différentes façons de faire, le temps nécessaire à leur réalisation. Il est important de tout définir au préalable afin de ne pas être pris de court, en réalisant des stratégies, de communication et marketing, précises.
Étape N°3 : Créer la structure juridique de votre entreprise
Entamer les démarches administratives. Pour être dans la légalité vis-à-vis de vos activités professionnelles de freelance, il est nécessaire de créer un statut juridique. Vous avez le choix entre les différents statuts évoqués précédemment, l’auto-entreprise, SASU, SAS, EURL…
Étape N°4 : Se faire connaître en tant que freelance
Maintenant que “les fondations” sont posées, il faut commencer à se faire connaître en tant que freelance dans votre secteur d’activité de prédilection, cela vous permettra de bénéficier de contacts, de conseils et de suggestions. Et pour ce faire, rien de mieux que les réseaux sociaux, qui sont aujourd’hui un outil indispensable pour promouvoir vos services. Mais rien n’empêche de passer par d’autres moyens pour vous faire de la publicité, notamment lors d’événements, ou par de la prospection.
Étape N°5 : S’organiser pour être opérationnel
En tant que freelance, vous êtes libre, vous devez donc être très organisé. Il faut être très précis concernant vos clients, les détails et les conditions de travail afin de déterminer les termes de la mission. L’idéal est la rédaction d’un contrat qui définit les attentes et le rôle de chacun.
L’organisation passe aussi et surtout pas un environnement propice au travail. Ou vous pourrez vous dédier à votre activité et bien dissocier de la vie privée. La mise en place d’un planning est conseillée afin d’avoir une vue d’ensemble sur votre masse de travail et les délais à respecter.
Étape N°6 : Commencer à travailler en tant que freelance
Si toutes les conditions sont remplies, vous pouvez entamer votre activité en tant qu’indépendant ! En passant spécifiquement par des plateformes spécialisées pour les freelances, et en contactant vos premiers clients.
Pourquoi devenir freelance ?
Les avantages :
- Être libre de gérer votre emploi du temps, organisation souple et sans contrainte.
- Une rémunération sans plafond
- Être votre propre patron et prendre vous-même les décisions = sentiment de liberté
- Possibilité de choisir votre lieu de travail – domicile, télétravail
- La fierté de réussir seul, puisque travailler en freelance ne dépend que de vous-même, le mérite vous revient entièrement.
Les inconvénients
- Instabilité et insécurité de l’emploi et absence d’allocations chômage.
- Être son propre patron ajoute une charge de travail, comme des tâches administratives.
- Être freelance demande beaucoup de rigueur, et d’organisation.
- La solitude, car en tant que freelance, vous êtes amenés à travailler seul, à moins bien sûr de travailler dans les locaux de vos clients ou de faire du coworking avec d’autres indépendants.
- Faire un bon chiffre d’affaires pour s’assurer de bons revenus.
- Couverture sociale moins effective que la couverture générale.
- Le freelance a également tout intérêt à prévoir un plan de prévoyance pour sa retraite, car comme évoqué précédemment la couverture sociale n’est pas aussi efficace.